L’ Open d’Australie vient de finir. C’ était un bon cru? Comme chaque année, ça dépend si celui qu’on aime gagne ou pas. Vu du coté de la Suisse, ce fut une année faste. Deux demi-finales et un champion. Ils ont failli avoir un duel helvétique, si ce n’est que Federer a inscrit dans ses gènes la peur de Nadal. C’est vrai que Nadal après son passage habituel dans les vestiaires quand ça va mal, est un autre homme. Malgré tout il était à sa portée mais il a préféré s’incliner. J’ai en peu comme l’idée qu’il ne voulait pas rencontrer en finale Wawrinka.
Enfin passons.
Je trouve que ces tournois du grand chelem, ont une mise en scène comparables à des opéras. Il y a tous les ingrédients qui font une tragicomédie. Pour commencer, les joueurs et l’image qu’ils dégagent ou que les sponsors veulent faire passer d’après leurs études des marchés. Vous aurez toujours Federer avec son image élégante, des habits bon chic bon genre. Nadal, à qui ils ont enlevé ses habits de pirate du début pour lui donner une image plus en accord avec son rang. Djokovic ou personne se soucie de son image, à croire qu’il ne représente rien, tellement il est fade et peu accrochant, en termes d’image, je parle. Je ne m’attarde pas sur Murray, car il doit être habillé par sa maman, le résultat est horrible. Et Wawrinka sur qui personne comptait, arrive avec un équipement qu’il est le seul à utiliser. On verra qui c’est qu’importe le marche. Nike? Adidas? Lacoste? ou peut-être que celui qui lui a fait confiance jusqu’à maintenant décroche la lune!
Après il y a le « banc » des joueurs. Les entraineurs, les physios, parfois les parents et immanquablement les femmes. Pour les bancs, vous avez vu comme moi, certains avaient l’air d’un groupe de mafieux, dans d’autres des anciens joueurs alcooliques qui avaient de la peine à ouvrir les yeux, nous avons redécouvert les suédois et la maitrise de soi qu’ils apportent et enfin le champion du dopage droit sur ses bottes, très déçu quand même de l’issue du tournoi. Avez-vous reconnu tout le monde? Ce n’était pas dur!
Mais ce qui dépasse tout ce sont les femmes. C’est comme la raquette ou les baskets, il faut en avoir. Les épouses sont là pour surveiller leur champion, que rien ne puisse le distraire; c’est elles qui tiennent la bourse. Quant aux « copines » d’une saison, il y a des standards: maigre, blonde, passionné par le tennis de leur employeur… ça en dit long sur une société qui considère normal que la vie d’une fille est de s’effacer derrière un champion. Son travail avant d’être répudiée est de ne pas exister.
Comme quoi, vous voyez qu’on peut s’amuser un peu si on est observateur, tout en se régalant avec le tennis.
Pour les amateurs, suivez Dimitrov.